Ultima Coda

Extrait :

"et descendant le fleuve de magie
tu vis les monstres
et la Porte d'Or
et les soleils où s'enferment les ombres
tu vis
t'imaginant des vies
ta vie comme un linceul
emporté de mésanges

légères ne durent syllabes
suffocation de prières
tu n'as rien rêvé
rien perdu
le temps dévolu bat ta porte
ô mes petits tout petits
morts sous les violettes
vois toi s'en aller la libellule
"

Editions L'Arbre à Paroles, Amay, 2008.